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Google Canada célèbre le Mois de l’histoire des femmes : rencontre avec Sylvie LaPerrière



Google Canada célèbre le Mois de l’histoire des femmes : rencontre avec Sylvie LaPerrière

Note de la rédaction : Dans le cadre du Mois de l’histoire des femmes, nous présentons des femmes inspirantes, dynamiques et créatives qui travaillent chez Google Canada. 

Sylvie LaPerrière croit qu’une toile blanche offre une multitude de possibilités. Elle a toujours su qu’elle choisirait une carrière qui n’existait pas encore. Aujourd’hui, elle « construit » littéralement l’Internet au moyen de câbles de fibre optique sous-marins. Par son travail, elle permet à des collectivités du monde entier d’avoir accès à Internet. 

Lorsqu’on lui demande ce qu’elle conseille aux personnes qui réfléchissent à un choix de carrière, elle répond sans hésiter qu’il faut voir grand et envisager une carrière qui n’existe peut-être pas... encore. Elle croit que chaque personne a la possibilité de devenir un artisan et de créer son propre chef-d’œuvre! Pour Sylvie, ce chef-d’œuvre l’a menée au poste de négociatrice stratégique, à la tête d’une équipe internationale qu’elle dirige à partir de Montréal. 

Comment décririez-vous votre rôle à quelqu’un qui ne travaille pas en technologie et que vous rencontrez lors d’un souper? 
Je fais partie des bâtisseurs d’Internet. Plus précisément, je construis l’infrastructure qui loge Internet et en compose une partie. Cela s’apparente à bâtir un chemin de fer dont les rails relient les collectivités, mais au lieu des rails, nous utilisons des câbles sous-marins pour connecter les collectivités à Internet. 

En ma qualité de négociatrice stratégique, je dirige une équipe internationale qui aide Google à conclure des partenariats avec les fournisseurs de services de télécommunications mobiles ou fixes et acteurs d’Internet afin d’accroître l’accessibilité du réseau dans le monde entier. 
 
Quel aspect de votre rôle préférez-vous? 
J’aime ouvrir de nouveaux marchés et aider à amener Internet aux quatre coins du monde. Après 25 ans, j’éprouve chaque jour le même enthousiasme à faire mon travail. Ce que nous réalisons est excitant parce que totalement inédit — nous fabriquons une structure durable qui contribue à l’autonomie de millions de personnes. Les répercussions de notre travail dépassent la portée du projet, et je me considère chanceuse de participer à un projet d’une telle envergure. 

Y a-t-il un projet dont vous êtes particulièrement fière? 
Ces deux dernières années, j’ai surtout travaillé à un projet qui consiste à acheminer un câble sous-marin, appelé Equiano, du Portugal jusqu’en Afrique du Sud. Comme vous le savez, l’Afrique est un continent très vaste qui compte près de 1,3 milliard d’habitants. De ce nombre, seulement 600 millions de personnes sont connectées à Internet. Au moyen de projections, nous avons pu établir que l’infrastructure Internet en Afrique était insuffisante pour répondre aux besoins de la population — et c’est là que mon équipe est intervenue. Je suis très fière du travail que nous avons accompli dans le cadre de ce projet et du nombre de pays pour lesquels nous avons accru la connectivité et l'accessibilité des utilisateurs à Internet. 

Pourquoi avez-vous choisi une carrière en technologies de l’information? 
J’ai toujours eu l’impression que je choisirais une carrière qui n’existait pas encore. J’ai toujours refusé de me cantonner dans un travail ou un rôle particulier, et l’idée de peindre mon avenir sur une toile blanche m’a toujours plu. 

Lors de mes études de commerce à HEC Montréal, j’ai choisi les systèmes d’information, un sujet qui m’intriguait — à l’époque, c’était le futur! Après mes études, j’ai eu la chance de travailler pour une entreprise de télécommunications internationales, et j’ai tout de suite su que j’avais trouvé mon domaine. Je me suis dit : « Ouah! Des câbles sous-marins, relier des continents, c’est génial! » 

En outre, j’ai toujours su que je voulais mener une carrière internationale, alors quand un emploi m’a été offert chez Google, je n’ai pas hésité. Dès les premiers jours, c’était la continuité avec le développement d'infrastructures avec la mission de rendre l’information accessible au plus grand nombre de personnes possible. Tout s’est emboîté parfaitement — aujourd’hui, je peux aider les gens à changer leur monde et changer le monde. 

Quels conseils donneriez-vous aux femmes qui font carrière dans le domaine des technologies? 
Ne vous laissez pas intimider par les technologies, lancez-vous! Les gens s’imaginent que les technologies sont un domaine masculin, mais nous devons casser cette image et changer le discours! Les technologies sont la nouvelle matière première, le nouveau langage, le nouveau code et les nouveaux outils qu’il faut absolument posséder. La pandémie nous prouve la nécessité d’Internet. Il y a cinq ans, auriez-vous commandé votre épicerie de chez vous? Auriez-vous pu travailler toute une année de votre domicile? Nous sommes en pleine révolution, c’est à nous d’exploiter la puissance des technologies, et les femmes, tout autant que les hommes, ont une juste place pour ouvrir la voie et construire l’avenir.