Publié par Jacqueline Fuller, directrice de Google.org
Hé, les Canadiens, Google.org veut vos idées !

Aujourd’hui, nous lançons notre premier Google.org Impact Challenge au Canada, une compétition à l’échelle nationale pour dénicher et financer les projets innovants à but non lucratif qui utilisent la technologie pour rendre le monde meilleur.  

Nous avons créé le Google.org Impact Challenge parce que nous sommes convaincus que la technologie a le pouvoir de transformer les vies. D’ailleurs, ce défi a déjà lieu dans différentes régions de la planète afin de soutenir les organismes à but non lucratif innovateurs qui utilisent la technologie pour remédier aux plus grands défis du monde.

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L’innovation et l’engagement envers les causes humanitaires sont dans l’ADN de ce pays. Lorsqu’on se projette dans les prochains 150 ans du Canada, nous croyons réellement que les Canadiens ingénieux seront aux premiers rangs des changements par la technologie.

Google.org, le volet philanthropique de Google, offrira cinq millions de dollars à 10 organismes qui veulent donner vie à leurs idées. Cinq organismes gagnants recevront la somme de 750 000 $, puis les cinq autres organismes recevront un financement de 250 000 $.

Je suis ravie d’accueillir un groupe de juges estimés qui nous aidera à sélectionner les idées gagnantes. Ce groupe inclut l’honorable Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien, Dre Samantha Nutt, auteure à succèss et Fondatrice  de War Child Canada et War Child USA, Joseph Boyden, grand écrivain canadien et professeur, P.K. Subban, joueur de hockey professionnel dans la LNH et philanthrope, Hani Al Moulia, membre du Conseil jeunesse du premier ministre; Stephen Cornish, Executive Director, Médecins Sans Frontières/Doctors Without Borders (MSF) Canada; et mon collègue Don Harrison, vice-président, Développement corporatif chez Google.

Tout comme ces juges, votre rôle est important. Au cours des prochains mois, vous serez appelés à voter pour le projet que vous jugez le plus prometteur.

J’ai bien hâte de voir quels projets seront sélectionnés pour le Canada! Nous avons de grandes attentes, les Canadiens!

Rendez-vous pour en apprendre plus sur le Google.org Impact Challenge ou pour soumettre votre candidature avant le 26 novembre 2016.

Publié par Jacqueline Fuller, directrice de Google.org


Si vous parcourez le Canada à l’aide de Street View dans Google Maps, vous verrez ces fameuses maisonnettes blanches au toit rouge parsemer certaines des régions les plus éloignées du pays. En voici une à Cambridge Bay. Et une autre à Iqaluit.

En 1670, la Compagnie de la Baie d’Hudson était considérée comme une entreprise en démarrage dans le commerce des fourrures.

« Go West » était le cri de ralliement de ces pionniers à l’âme d’entrepreneur qui se sont lancés à la poursuite des richesses que recelaient les régions du Canada encore inexploitées. Ces postes de traite de la Compagnie de la Baie d’Hudson témoignent de leur ambition.

L’histoire de l’économie canadienne a été de tout temps liée à la géographie du pays. Le territoire canadien a une superficie quasi égale à celle de la Russie et une population de la même taille que celle de la Californie. Le plus gros exportateur de pétrole vers les États-Unis? Le Canada. Ces faits pourraient avoir de quoi façonner une identité nationale, voire le destin d’un pays.

Et pourtant, ce n’est pas le cas du Canada, pas aujourd’hui.


Le Canada ne se définit plus par les limites de sa géographie physique. Le potentiel de notre pays ne se situe pas dans son sous-sol rocheux, mais bien dans nos universités, nos incubateurs d’entreprises et nos entreprises en démarrage.

Aujourd’hui, plus de 500 représentants du secteur des entreprises canadiennes en démarrage sont présents à Toronto pour participer à une activité organisée par Google Canada intitulée Go North et dont l’objectif est de faire entendre les préoccupations, mais aussi de faire le point et de célébrer les succès de ce secteur.

Bien entendu, les défis sont au rendez-vous : attirer et conserver les meilleurs éléments, faire face à la concurrence, maîtriser les nouvelles technologies et mobiliser le secteur privé canadien. Si vous regardez Bloomberg livestream, vous constaterez que nous abordons directement toutes ces questions avec les plus brillants esprits de l’écosystème canadien des entreprises en démarrage. Navdeep Bains, ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique est également présent; il discutera du rôle que joue le gouvernement en vue d’aider les idées et les entreprises canadiennes à s’épanouir.

Ce qui différencie chaque entreprise en démarrage présente à Go North des entreprises en démarrage à Tel-Aviv, Londres, Berlin ou dans la Silicon Valley, c’est son lieu d’implantation : ce lieu où elle a décidé de se construire. Il est vrai qu’être canadien a une signification différente pour chacun. Pour certains, cela peut être synonyme de nouvel obstacle dans l’obtention d’un financement ou de difficulté à s’entourer de bons éléments.

Mais pour quelqu’un comme moi, qui se définit comme un nouveau Canadien, ce que nous avons est exceptionnel.

En dehors de la Silicon Valley, le corridor Toronto-Waterloo possède le plus haut taux de concentration d’entreprises en démarrage de la planète. Mais c’est ce sens d’appartenance à une communauté et d’ambition partagée qui nous démarque véritablement.

Alors que l’on n’a parlé que de construction de murs et de Brexit ces 12 derniers mois, le Canada, lui, a fait les manchettes en accueillant des réfugiés à bras ouverts. L’esprit d’ouverture et d’inclusion qui anime ce pays façonne non seulement notre identité nationale, mais aussi la manière dont nous faisons des affaires. J’en ai moi-même été témoin depuis que j’ai déménagé ici il y a 2 ans.

Quant à Communitech, MaRS, TechToronto, Quantum Valley Investments et RBC – partenaires de notre activité aujourd’hui – ils incarnent ce même esprit : trouver un foyer pour les grandes idées, accueillir les meilleurs éléments, mais – et surtout – encourager et cultiver la cohésion de cette communauté.

Steven Woods, qui, après avoir créé plusieurs entreprises devenues prospères dans la Silicon Valley, est revenu à Waterloo il y a plus de 8 ans pour encadrer les opérations d’ingénierie et la croissance à Google Canada, décrit cette communauté  – rassemblée dans cette pièce aujourd’hui – comme l’équivalent d’un véritable tour de force.

C’est cela même que les pionniers à l’âme d’entrepreneur d’aujourd’hui cherchent à réaliser. Un véritable tour de force. Et c’est possible ici même. Au Canada.

Par Sam Sebastian, vice-président et directeur national, Google Canada