Lorsque nous avons lancé l ’initiative Google Actualités en 2018 avec pour mission d'aider à créer un paysage durable pour le journalisme, l'industrie de l'information et le monde étaient très différents. Aujourd'hui, plus de trois ans plus tard, nous réfléchissons à ce que nous avons accompli avec les organisations médiatiques canadiennes, les organisations à but non lucratif et les journalistes, tout en approfondissant notre engagement à aider les salles de rédaction à relever les défis.
Lorsque nous avons lancé l’initiative Google Actualités en 2018 avec pour mission d'aider à créer un paysage durable pour le journalisme, l'industrie de l'information et le monde étaient très différents. Aujourd'hui, plus de trois ans plus tard, nous réfléchissons à ce que nous avons accompli avec les organisations médiatiques canadiennes, les organisations à but non lucratif et les journalistes, tout en approfondissant notre engagement à aider les salles de rédaction à relever les défis. 

Des journalistes et des rédacteurs en chef de tout le pays nous ont dit que l'utilisation de la technologie pour développer les compétences en journalisme numérique afin de s'adapter à l'ère numérique et lutter contre la désinformation sont des priorités essentielles. C'est pourquoi nous avons étendu nos formations News Lab au Canada et nous nous sommes engagés à former 5 000 journalistes au cours des trois prochaines années aux compétences numériques pour la salle de rédaction. 

La pandémie de la COVID-19 a exercé une pression croissante sur le côté commercial des salles de rédaction, ce qui a eu un impact sur leur capacité à couvrir des histoires essentielles pour leurs communautés. Cela nous a amenés à créer le Journalism Emergency Relief Fund, mettant un financement indispensable de 1,5 million de dollars à la disposition de plus de 230 salles de presse locales canadiennes. La pandémie de la COVID-19 a également donné l'impulsion à la campagne Support Local News aux États-Unis et au Canada, qui a encouragé les gens à soutenir leur journal local. 

En 2019, nous avons organisé notre premier North American Innovation Challenge qui a aidé quatre organismes de presse canadiens à comprendre leurs communautés et à développer de nouveaux modèles commerciaux d'édition. Et nous venons d'annoncer les gagnants de notre troisième North American Innovation Challenge, sur les 25 projets sélectionnés, 7 sont avec des salles de presse canadiennes. Les gagnants incluent Le Devoir du Québec, qui mettra l'accent sur l'amélioration et la diversification de son contenu pour rejoindre et engager les lecteurs issus des communautés LGBTQ2+, des membres des Premières Nations et des minorités visibles. Métro Média, un autre lauréat québécois, mettra à profit le design thinking et l'analyse de données pour mieux répondre aux besoins d'information des Montréalais. 

Nous nous efforçons de nous assurer que notre travail touche un groupe diversifié d'éditeurs et de publics. Nous avons récemment annoncé le Global News Equity Fund, un engagement de plusieurs millions de dollars pour conduire un changement transformationnel en mettant l'accent sur la diversité et l'équité. Le fonds fournira un soutien financier direct aux organisations de presse qui appartiennent à ou desservent des communautés sous-représentées dans le monde, et nous espérons qu'il s'appuie sur notre travail existant de soutien aux éditeurs et aux communautés sous-représentées. 

Nous avons également développé le GNI Ad Transformation Lab, un programme pour soutenir les éditeurs canadiens et américains au service des communautés sous-représentées dans leur transition vers le numérique. Le premier cycle du laboratoire a aidé 28 éditeurs noirs et latinos à faire progresser leurs activités numériques et à développer les capacités de publicité numérique nécessaires pour atteindre la croissance aujourd'hui. L'application pour le 2022 Ad Transformation Lab est maintenant en ligne. La période de candidature se clôturera le lundi 29 novembre à 23h59 EST. Nous encourageons les organisations de presse et les éditeurs qui desservent des communautés diverses et sous-représentées aux États-Unis et au Canada à postuler. 

Nous avons récemment fait un effort conscient pour élargir notre soutien afin de nous concentrer sur les organisations de presse locales et émergentes. Les éditeurs nous ont confié qu'adapter leurs modèles commerciaux au numérique est extrêmement difficile. Ainsi, en collaboration avec des associations de l'industrie et des leaders d'opinion du monde entier, nous rendons disponible le programme de croissance numérique au Canada pour aider les organismes de presse à accélérer la croissance des revenus publicitaires et des lecteurs et à renforcer leurs bases fondamentales en matière de développement d'audience, de produits et de données. Les commentaires que nous avons reçus de nos partenaires nous ont également encouragés à accroître notre investissement dans nos outils d'analyse de l'audience, y compris News Consumer Insights que nous avons récemment lancé.

De plus, nous soutenons les nouveaux entrepreneurs en herbe grâce à des efforts tels que notre Startups Boot Camp, un programme de 8 semaines en partenariat avec LION Publishing conçu pour aider les participants avec un encadrement et un soutien pratiques pour lancer ou développer une offre d'actualités. Les candidatures viennent de se terminer pour cette cohorte entièrement canadienne à venir, et nous avons hâte de voir les produits d'actualité que ce groupe mettra sur le marché. 

Nous venons également d'annoncer The Data-Driven Reporting Project, un partenariat entre le GNI et la Medill School of Journalism, Media, Integrated Marketing Communications de la Northwestern University. Medill dirigera The Data-Driven Reporting Project, qui vise à remédier à l'inégalité des ressources pour les salles de rédaction locales et les pigistes lors de la réalisation de reportages d'investigation essentiels axés sur les données. Le projet s'engage à attribuer 2 millions de dollars à des journalistes travaillant sur des projets d'enquête basés sur des documents qui servent les communautés locales et sous-représentées aux États-Unis et au Canada. Pour en savoir plus sur comment et quand vous pouvez postuler

Ceci n'est qu'un aperçu de notre travail. Au cours des trois dernières années, nous avons accompli beaucoup de choses, mais il reste encore beaucoup à faire. Parvenir à une industrie de l'information saine, durable et diversifiée n'est pas quelque chose que Google ou une seule entité peut ou devrait faire seul. Il s'agit d'une responsabilité partagée entre les éditeurs, les entreprises, les gouvernements, la société civile et plus encore. Aujourd'hui, nous restons aussi déterminés que nous l'avons toujours été à jouer notre rôle en soutenant les salles de presse canadiennes de toutes tailles pour les années à venir. 

Chez YouTube, notre mission est de « donner une voix à chacun et de lui montrer le monde ». Cette mission implique un sens des responsabilités envers notre communauté : nos utilisateurs, nos créateurs et nos annonceurs. La responsabilité est notre priorité numéro un chez YouTube, et nous voulons protéger notre communauté tout en permettant à des voix nouvelles et diverses de se faire entendre.
Chez YouTube, notre mission est de « donner une voix à chacun et de lui montrer le monde ». Cette mission implique un sens des responsabilités envers notre communauté : nos utilisateurs, nos créateurs et nos annonceurs. La responsabilité est notre priorité numéro un chez YouTube, et nous voulons protéger notre communauté tout en permettant à des voix nouvelles et diverses de se faire entendre. 


Le gouvernement du Canada rédige actuellement un projet de loi pour lutter contre le « contenu préjudiciable en ligne » et nous nous engageons à les aider à atteindre cet objectif. Tout le monde mérite de se sentir en sécurité en ligne. Chez YouTube, nous nous sentons profondément responsables d'assurer la sécurité de nos utilisateurs et de supprimer les contenus qui enfreignent nos règles. Une partie de cette responsabilité comprend la collaboration avec les gouvernements et d'autres parties prenantes pour mettre en place des cadres réglementaires appropriés. 


Il a été encourageant de voir autant de voix contribuer à la consultation du gouvernement, et la transparence autour de cette question est extrêmement importante. C'est pourquoi, comme tant d'autres, nous prenons la décision de rendre publique notre soumission faite au gouvernement du Canada. Vous pouvez lire l'intégralité de notre soumission ici


YouTube a déjà mis en place des politiques solides pour le contenu hébergé sur notre plateforme, y compris les interdictions en lien avec les discours haineux, le contenu terroriste, la nudité, le harcèlement et l'incitation à la violence. Par le biais du Global Internet Forum to Combat Terrorism (GIFCT) et de la Technology Coalition, nous travaillons en étroite collaboration avec des partenaires gouvernementaux du monde entier pour lutter contre les contenus illégaux en ligne. Nous comprenons les appels à une transparence accrue et c'est pourquoi nous publions des rapports trimestriels sur la façon dont YouTube traite le contenu qui enfreint nos règles de la communauté. Plus de 20 000 personnes chez YouTube et Google s'efforcent de lutter contre les abus sur nos plateformes et d'assurer la sécurité de nos utilisateurs. Vous pouvez en savoir plus sur notre approche de la modération du contenu en ligne ici. Nous nous engageons à partager notre expérience et notre expertise pour offrir des recommandations constructives au gouvernement canadien dans le cadre de l’élaboration de ce nouveau régime. 


Notre point de départ est que nous pensons que les mêmes normes devraient s'appliquer à l'expression dans les environnements en ligne et hors ligne. Tel qu'actuellement rédigé dans la proposition du gouvernement, ce qui est légal d’exprimer hors ligne pourrait ne pas être autorisé à être partagé en ligne. Nous pensons qu'il est essentiel que le contenu réglementé par le cadre proposé soit défini avec précision et limité au contenu illégal afin d'éviter de nuire à l'accès à l'information ; restreindre l'échange d'idées et de points de vue qui sont nécessaires dans une société démocratique ; et la création d'un cadre juridique qui pourrait être utilisé pour censurer le discours politique à l'avenir. 

 
Certains aspects de la proposition du gouvernement pourraient être vulnérables aux abus et conduire à une suppression excessive de contenu légitime. Certaines catégories de contenu, telles que la diffamation, dépendent fortement du contexte et nécessitent une prise de décision nuancée. Nous devons prendre le temps d'examiner et d'évaluer correctement ces types de contenu. La proposition du gouvernement contient une disposition qui obligerait les plateformes à retirer le contenu signalé par l'utilisateur dans les 24 heures. YouTube reçoit quotidiennement des centaines de milliers de signalements de contenu. Alors que beaucoup sont des tentatives de bonne foi pour signaler un contenu problématique, un grand nombre d'entre elles représentent un simple désaccord avec les opinions exprimées dans un contenu légitime ou sont inexactes. Comme l'ont souligné Emily Laidlaw et Darryl Carmichael, de la faculté de droit de l'Université de Calgary, les signalements soumis par les utilisateurs pourraient être utilisés comme un outil pour harceler et empiéter sur l'expression d'autrui, et auraient « un impact disproportionné sur les groupes marginalisés, racialisés et intersectionnels. » En d'autres termes, la proposition pourrait nuire aux diverses voix qui, nous l'espérons, continueront de prospérer sur YouTube. 


Nous agissons rapidement en répondant aux signalements des utilisateurs. Cependant, il est essentiel de trouver le bon équilibre entre vitesse et précision. Les signalements d'utilisateurs devraient plutôt être considérés comme des « signaux » de contenu potentiellement en violation, plutôt que comme des déclarations définitives de violation. Au deuxième trimestre 2021, 17,2 millions de vidéos ont été signalées par les utilisateurs. Au cours de la même période, nous avons supprimé plus de 6,2 millions de vidéos pour non-respect des règlements de la communauté. Parmi celles-ci, 296 454 ont été signalées en premier par les utilisateurs. 


Nous recommandons également fortement que la législation n'impose pas une exigence de surveillance proactive - un système dans lequel le contenu est analysé de manière préventive à la recherche de contenu potentiellement offensant avant de pouvoir être publié. L'Union européenne a déjà pris une position ferme contre la surveillance proactive. La Commission européenne a déclaré que l'exigence d'une surveillance pourrait « limiter de manière disproportionnée la liberté d'expression et la liberté de recevoir des informations des utilisateurs, et pourrait surcharger les fournisseurs de services de manière excessive et ainsi interférer indûment avec leur liberté d'exercer leurs activités. » L'imposition d'obligations de surveillance proactive pourrait entraîner la suppression d'expressions licites (y compris potentiellement un contenu destiné à éduquer et informer le public sur les défis de société) et serait en décalage avec les normes démocratiques internationales. 


Nous apprécions l'occasion de partager notre mémoire avec le gouvernement et avec les Canadiens. Beaucoup ont fait part de leurs préoccupations concernant la proposition et bien que nous partagions certaines de ces préoccupations, nous pensons également qu'il existe une voie à suivre. Nous sommes présents à la table de discussion, prêts à travailler main dans la main avec le gouvernement, la société civile et les Canadiens sur cette question cruciale. Nous méritons tous de nous sentir en sécurité en ligne.